Refuge Bellachat

Franchement une étoile pour la jolie vue sur le Mont Blanc ainsi que la terasse et une autre car on a vu une livraison d'hélicoptère. Il n'y a pas d'eau potable gratuite (6€ la bouteille quand même) et pas d'horaire. Aucune info sur le site. C'est dommage ....

Sous une pluie battante, avec un groupe de 16 élèves, dont plusieurs étaient blessés, nous avons été « accueillis » par une dame qui d’abord a eu l’air compréhensive …. pour être ensuite refoulés sans ménagement par la propriétaire. Quand je lui ai expliqué que les élèves avaient besoin de s’abriter, elle a demandé si nous allions consommer. Nous cherchions un « refuge » digne de cette appellation , surtout pour nos élèves blessés. Elle a répondu qu’il n’y avait plus de places (c’était faux) et que n’avions que 2h30 de descente et qu’elle avait son omelette à faire. Aucune empathie, aucune compréhension. Quel exemple à donner! Si vous faites le tour du Mont Blanc avec des adolescents, fuyez!!!!

Je me demande comme un tel endroit peut-être tenu par une/des personnes ayant si peu d'empathie, si peu d'intelligence et si peu de solidarité. Nous étions 4 amis, surpris par les intempéries au cours de l'après-midi. La météo l'avait prédit mais nous ne pensions pas trouver la neige en ce mois de juillet. Nous étions mouillés aux os, nos grands sacs sur le dos, soulagés, d'enfin arriver au seul et unique refuge du coin (que nous n'avions pas réservé mais dans lequel nous avions l'espoir de pouvoir nous mettre à l'abri et nous réchauffer un peu, reprendre nos esprits tout du moins). Une dame, à l’entrée, nous a réservé un accueil suréaliste, des plus glacial et ne nous a pas autorisé à entrer : nous avons dû rester sur le pas de la porte, dans l'obscurité de la nuit qui tombe. Elle nous a informé que le refuge était plein, que seuls 3 lits étaient encore disponibles (3 matelas dirai-je) et que nous étions 4, qu'elle n'était donc pas en mesure de nous accueillir. Nous avons proposé de dormir (nous 4 ou l'un d'entre nous) sur nos matelas quelques heures, dans le réfectoire pour être à l'abri, sous les tables pour ne gêner personne, tout nous irait. Elle n'a pas voulu l'entendre et nous a suggéré de descendre dans la forêt en contrebas (30 minutes de marche selon elle) pour planter notre tente, dans un mélange de neige et de grêle. Le ton s'est échaudé, une personne d'entre nous a finalement pu entrer en négociation, suggérant la notion de "non assistance à personne en danger". Un groupe était présent à l'intérieur, peut-il a t'il un peu forcé la main et nous l'en remercions. 15 minutes plus tard, nous avons finalement pu passer le pas de la porte et rester à l'abri pour la nuit, sidérés par si peu d’humanisme et de compassion. (Je pèse chacun de mes mots) La vue splendide du refuge n'effacera rien du mépris et du non professionnalisme de cette "tenancière".